Histoire et patrimoine
L’histoire de Servion remonte à l’époque romaine, le village reversant des impôts au percepteur Donatus Salvianus.
Servion
Au Moyen Âge, la commune prend le nom de Salvion ou Salviun : les terres sont alors propriétés de l’Abbaye de Haut-Crêt, qui confie sa représentation juridique à Pierre de Salvion. En 1259, il transmet cette fonction à Pierre de Savoie. Servion passe alors aux mains des Savoyards jusqu’à la conquête bernoise.
Entre 1536 et 1798, l’impôt sur les grains est récolté non pas par une seule entité, mais par trois – comme à Ferlens : Crousaz, de Corsier, le Château d’Oron et les chartreux de la Part-Dieu. Parmi son patrimoine de l’époque se détache la chapelle Saint-Maurice, édifiée au 15e siècle, accompagnée au 19e siècle encore d’un orme aux dimensions imposantes, offrant une ombre bienfaisante aux fidèles et aux enfants venant suivre le catéchisme.
Le 19e siècle est marqué par la séparation entre Ferlens et Servion, pour des divergences opposant les deux villages (partage du bois entre autres).
Contenant plusieurs carrières de molasses, la région de Servion se développe par l’utilisation de sa pierre dans de nombreux bâtiments de la capitale vaudoise, entrainant une fréquentation de transports de matériaux tirés par des ânes.
En 1974, de nouveaux animaux bien plus tropicaux s’installent dans la commune, avec la création du parc animalier joratois – le Zoo de Servion. Il est accompagné dès 1979 par le parc ornithologique de Servion, devenu Tropiquarium de Servion en 2003 et accueillant – entre autres – dragons de Komodo ou penguins.
La culture est également mise en avant dans la région, à travers le café-théâtre Barnabé offrant un riche programme de divertissement et de comédie musicale.
Les Cullayes
Rassemblant le village du même nom et quelques hameaux, les Cullayes ont pendant un temps au Moyen Âge intégré la châtellenie de Vulliens. En 1370, les Cullayes rejoint les coseigneuries de Mézières et Carrouge.
Au 18e siècle, la cour de Bressonnaz-Dessus gouverne la région avant de céder la place aux bernois, laissant les Cullayes intégrer le grand bailliage moudonnois